L’Etape Sanfloraine obligée (Cyclosportive) !
De retour sur l’Etape Sanfloraine, une belle épreuve cyclosportive au cœur du Cantal organisée par le VC Pays de Saint-Flour le week-end du 9-10 août 2025, Bruno a embarqué Claude dans l’aventure ! Avec en prime des encouragements 5 étoiles de la famille Bartlet en vacances dans le coin :). Un prologue pour Bruno mais 2 heures de cyclo en plus pour Claude. Le tout sous une chaleur écrasante qui a bien éprouvé les organismes. Après le championnat régional VTT sous le cagnard, ce dernier avait dit « Plus jamais ça ». Ne jamais dire jamais… Mais cette fois on ne l’y reprendra plus parait-il.
- Le Prologue, La montée Christian Rouffiac 1,2 km – 95m D+ : Bruno Bouchet 11ème, 2ème vétéran
- Les Gorges de la Truyère 122km – 2200 m D+ : Bruno Bouchet 41ème, 4ème vétéran
- L’Etape Sanfloraine 159km – 3200 m D+ : Claude Cavagna 82ème, 7ème 60-64 ans
Une organisation bénévole comme on les aime !
Des signaleurs et des sourires à tous les coins de rue !

Samedi 9/08 : La montée Christian Rouffiac
La fameuse grimpée de la ville basse de Saint-Flour à la ville haute… Explosif. Et implosif. Surtout si on arrive trop tard pour pouvoir s’échauffer correctement…
Dimanche 10/08 :
Claude sur le grand parcours : L’étape Sanfloraine
Un sacré chantier : 160km, 3200 m de D+, 6h08 de vélo… Un monument quoi. Claude l’a trouvé un peu trop monumental semble t-il.
Extraits : « une grande descente aux enfers ». Au sens propre. Départ à bloc….. Pour un 160 – 3200 sous canicule ça rigolait pas. À croire que tout le monde voulait arriver avant 11 h, début du chaud. Je suis dans un bon groupe homogène d’une dizaine autour de la 60ème place. Au km 40 merci à la famille Bartlet pour les encouragements. Le groupe se coupe en 2 à un ravito. Pas grave ça roule encore pour moi jusqu’à la bifurcation du 122 au km 80. Là s’ouvrent les portes de l’enfer. Un petit col de 6 km plein soleil. Grosse défaillance. Je regarde mon compteur. Je suis à bloc à 150 Watts .
La suite sera un contre la montre en solo de 50 km. On formera quelques petits groupe. Mais toutes les montées sont plein soleil. Je me fais dépasser. Je fais même 30 m à pied dans un raidard, une première.
Au dernier ravito, il reste 10 km et j’ai envie de lâcher – en surchauffe. Mais je termine cette visite à Satan parce qu’on va au bout du trip. Au bout du bout. Plus jamais de grand parcours sous vigilance canicule ».
Bruno sur le parcours moyen : Les Gorges de la Truyère
De belles montagnes russes autour de la rivière franchie par le Viaduc de Garabit. Peu habitué des durées d’efforts au delà de 3h30 en course, c’est peu dire que Bruno a trouvé ça long… un peu comme l’éternité, surtout sur la fin. Il s’est dit fin cuit à la Broche on comprendra pourquoi…
Extraits : « Les gaziers écrèment doucement le peloton dans les bosses. Et ça visse dans les descentes techniques au point qu’on doit régulièrement faire l’effort pour rentrer au pied. Je me fais la peau dans la côte de Fridefont pour accrocher le premier wagon. Comme prévu ça craque de partout dans la côte de Chaudes-Aigues au 40ème km. Je vois avec bonheur la famille Bartlet m’encourager. Je ne cherche pas à suivre le rythme des premiers et on se retrouve à quelques-uns. Je devrais laisser filer ce groupe plus loin malheureusement. Pour moi c’est le début de la fin. J’entends un gars dire que si tu retrouves seul maintenant tu vas trouver le temps long dans les 30kms de plateau qui suivent… J’ai beau le savoir, la fracture du mental est rédhibitoire : je ne bascule pas et me retrouve solo avec un bon petit vent dans le pif. Je finirai par rejoindre un gars en perdition qui a coupé depuis le grand parcours. Il s’avère être un sacré partenaire, on se relaie bien et il me fait mal… Arrêt au stand pour refaire le plein, non sans avoir déraillé et choppé une crampe juste avant. Désormais , le seul objectif est de rallier l’arrivée. Doublé par pas mal de monde dont Monsieur Laurent Brochard dit La Broche, plus aussi fringuant qu’à sa grande époque mais quand même. On se console avec une toute petite victoire au sprint pour la 40ème rugissante. On lâche rien. »